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Créée en 1989, la GALERIE PATRICK SEGUIN se situe à la Bastille, dans un espace de 300 m2 architecturé par JEAN NOUVEL (Pritzker Prize 2008). La galerie a révélé le talent de designers français tels que JEAN PROUVÉ, CHARLOTTE PERRIAND, PIERRE JEANNERET, LE CORBUSIER et JEAN ROYÈRE.

Plus particulièrement spécialisée dans l’œuvre de Jean Prouvé, la Galerie Patrick Seguin mène un travail rigoureux pour faire connaître aussi bien son mobilier que ses maisons démontables. La galerie rassemble aujourd’hui la plus importante collection de ces maisons démontables, pour la plupart uniques ou produites à très peu d’exemplaires.

La qualité des œuvres sélectionnées par Patrick Seguin, ainsi que leur mise en scène didactique et soignée, ont donné lieu à des expositions inédites ; grâce à son expertise, la galerie a été sollicitée par des musées de prestige international comme le Centre Pompidou et le Musée des Arts Déco à Paris, le Moma à New York, la Biennale d’architecture de Venise, et le Musée des Beaux Arts de Nancy, pour collaborer à leurs expositions.
En 2018, Patrick Seguin a été nommé Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres par le Ministère de la Culture. Cette décoration lui a été remise par Monsieur Jack Lang, ancien Ministre de la Culture.

La galerie a également développé une importante ligne éditoriale d’ouvrages monographiques qui accompagnent son programme (Jean Prouvé, Jean Royère, Le Corbusier – Pierre Jeanneret – Chandigarh, Jean Prouvé Architectures…).

Parallèlement à une programmation consacrée au mobilier d’architecte et aux maisons démontables de Jean Prouvé, la Galerie Patrick Seguin invite chaque année, pendant la FIAC, des galeries internationales d’art contemporain pour une exposition carte blanche dans son espace parisien (Jablonka, Hauser & Wirth, Gagosian, Presenhuber, Sadie Coles, Massimo De Carlo, Paula Cooper, Kurimanzutto, Luhring Augustine, Karma, Ivor Braka, Campoli Presti, David Kordansky & Gavin Brown’s entreprise).

 



NEWS - Jean Prouvé, bureau d’études de Maxéville – nouvelle animation exclusive

La GALERIE PATRICK SEGUIN annonce le lancement d’une nouvelle vidéo sur sa chaîne YouTube !

Réalisée à partir de photos et de plans originaux, cette animation met en scène le Bureau d’études de JEAN PROUVÉ à Maxéville, offrant une vision détaillée de ce remarquable exemple d’architecture démontable.

En 1947, Jean Prouvé transfère ses ateliers à Maxéville, dans la proche banlieue de Nancy. Son entreprise devient l’un des foyers du renouveau de la pensée constructive en France. Les techniciens, les dessinateurs et les ouvriers y coopèrent dans une ambiance de respect mutuel.

Implanté stratégiquement à l’entrée de l’usine de Maxéville, face au bureau de Jean Prouvé, le bureau d’études est le lieu où les prototypes des Ateliers Jean Prouvé sont mis au point pour être produits en série ; il symbolise le nouvel essor que Prouvé veut imprimer à son affaire, en s’inscrivant dans le marché de la fabrication industrielle, généré par l’énorme besoin du pays en matière d’équipements et de logements à la fin de la guerre.

Ce modèle de maison démontable 10×12 m, avec son auvent de 2×12 m, avait été réalisé en 1948 par les Ateliers Jean Prouvé comme prototype pour la reconstruction après-guerre. Conçu comme un objet de démonstration destiné à convaincre le grand public des qualités de la maison préfabriquée, ce modèle est parfaitement abouti : l’utilisation des portiques axiaux porteurs permet de générer un plan ouvert et fluide, capable d’évoluer en fonction des besoins grâce à l’interchangeabilité des cloisons et des panneaux de façade monoblocs, vitrés ou pleins. Cette maison ne connaitra pas le succès espéré, et le prototype sera finalement installé en 1952 sur le site de l’usine de Maxéville.

Pour toute demande de renseignements sur cette architecture démontable historique, veuillez nous envoyer un courriel à info@patrickseguin.com.

Visionnez la vidéo et abonnez-vous à notre chaîne pour ne rien manquer ! 🎥

NEWS - DESIGN MIAMI. BASEL

Pour sa 18ème participation à DESIGN MIAMI. BASEL, la GALERIE PATRICK SEGUIN a réuni, autour d’un parti-pris chromatique à dominante rouge, une sélection de mobilier, luminaires et éléments d’architecture, conçus par JEAN PROUVÉ, CHARLOTTE PERRIAND et LE CORBUSIER.

Organisé en deux sections, le stand présentera d’un côté une sélection de pièces exceptionnelles de JEAN PROUVÉ, dont notamment un élégant fauteuil Cité, la très rare banquette Antony, un sculptural meuble double-corps suspendu, et un auvent en aluminium.

Le fauteuil Cité, créé en 1930 pour l’ameublement de la Cité universitaire de Nancy (France), est le premier modèle produit en petite série par les Ateliers Jean Prouvé. Très moderniste pour son époque, ce fauteuil confortable et élégant se distingue par sa structure métallique en « U », qui lui assure résistance et stabilité. Comme le fauteuil léger n° 356, a.k.a. “Antony chair”, la banquette n° 356, conçue pour équiper les parties communes de la Cité universitaire d’Antony (France), est dotée d’une ossature métallique – constituée d’un tube d’entretoise de fort diamètre sur lequel sont soudés des pieds en tube et des consoles de soutien en tôle – exclusivement développée pour cette commande. Le meuble suspendu, associant bois et métal, est composé d’une structure à crémaillères, équipée d’un bahut standard, d’un petit bahut à portes vitrées et d’une étagère. Entièrement modulable, ce remarquable système d’équipement mural démontre toute l’ingéniosité de la « pensée constructive » de Jean Prouvé.

Surplombant une porte vitrée provenant du siège social de la Compagnie industrielle de matériel de transport (CIMT), un auvent de type Maison Métropole, en aluminium et tôle d’acier rouge, marquera la transition entre les deux espaces.

Ainsi, en parallèle, la galerie exposera un ensemble de pièces réalisées par CHARLOTTE PERRIAND et LE CORBUSIER pour la Maison du Brésil à la Cité Internationale Universitaire de Paris (France), parmi lesquelles un important meuble de séparation. Multifonctionnel, ce meuble double-face sera accompagné d’un lit en bois de Charlotte Perriand, ainsi que d’une étagère, d’une applique murale et d’un cube – pouvant servir de tabouret ou de table d’appoint – conçus par Le Corbusier, le tout reproduisant l’aménagement caractéristique des chambres d’étudiant de la Maison du Brésil.

Un ensemble exceptionnel composé d’une table S.A.M. n° 506 et de ses 4 chaises Métropole n° 305 – au métal laqué Brun Van Dyck -, un très beau lit Cité n°456 et une grande potence murale de JEAN PROUVÉ complèteront cet agencement monochrome flamboyant.

DESIGN MIAMI. BASEL 10 – 16 juin 2024 Hall 1 Süd, Messe Basel, Switzerland Stand G 12

NEWS - TEFAF NEW YORK

Pour sa 3e participation à TEFAF New York, la GALERIE PATRICK SEGUIN présentera une très belle sélection de meubles et luminaires de JEAN PROUVÉ, JEAN ROYÈRE, CHARLOTTE PERRIAND et LE CORBUSIER.

Une première partie de cette installation sera composée de pièces de Jean Royère, parmi lesquelles une exceptionnelle table Flaque en bois et marqueterie de paille, ainsi qu’un rare sofa Croisillon.

Incarnant parfaitement la démarche de Jean Royère, la table Flaque est dotée d’une ligne sinueuse, lui conférant une élégance intemporelle. Son plateau en marqueterie de paille est orné de discrets motifs en étoile, apportant une touche de modernité à une technique héritée de l’ébénisterie française du XVIIIe siècle. Le sofa Croisillon, associant une structure tubulaire en métal à un motif géométrique appuyé, se distingue par sa patine argentée, qui en fait une pièce extrêmement rare.

Un exceptionnel lustre Ondulation en chêne et métal, ainsi qu’une paire d’appliques Hirondelle, complèteront cette composition.

En parallèle, une scénographie réunissant des fauteuils Visiteur, un guéridon bas, une bibliothèque murale, un lit de repos et une potence lumineuse illustreront la diversité créatrice de Jean Prouvé.

Conçus vers 1947 dans le contexte d’après-guerre, les fauteuils Visiteur FV 11 se caractérisent par leur structure tubulaire en acier, leur large dossier et leurs accotoirs en chêne. Offrant un vaste espace d’assise pour un confort optimal, ces fauteuils seront accompagnés d’un guéridon bas, dessiné par Jean Prouvé vers 1959. Entièrement démontable, cette table basse est composée d’un piètement en chêne massif surmonté d’une dalle de verre cathédrale. Rare par sa hauteur et sa circonférence, ce guéridon appartenait au photographe nancéien Albert Lott (1910-1991), proche de Jean Prouvé.

La bibliothèque type Antony, conçue par Jean Prouvé en 1955 pour équiper les chambres de la Cité Universitaire d’Antony, combine le principe du bahut standard avec celui des étagères de Charlotte Perriand, créant ainsi un « meuble-bibliothèque » suspendu, léger et fonctionnel. La tôle pliée est laquée dans des teintes vives, choisies parmi celles des Ateliers Jean Prouvé.
Un exemplaire de cette bibliothèque est également conservé dans les collections du Musée des Arts décoratifs de Paris.

Un très beau bahut courbe de Charlotte Perriand réalisé en 1958 fera le lien entre l’espace dédié aux pièces de Jean Royère et celui consacré au mobilier de Jean Prouvé.
À la fois élégant et massif, ce meuble témoigne des recherches menées par Charlotte Perriand quant aux possibilités techniques du bois à travers son mobilier à « forme libre ».

TEFAF New York
Du 9 au 14 mai 2024
Park Avenue Armory,
New York
Stand 331

NEWS - Jean Prouvé, panneaux de façade à hublots

« Je n’ai jamais eu l’impression, en composant une structure, que je mettais au point une technique au service de l’architecture. J’ai la conviction qu’une étude de structure est une étude architecturale, dans mon esprit c’est indissociable. »

Jean Prouvé, L’Avenir des structures
Recherche et architecture, No. 16, 1973


Attestant du lien étroit entre architecture et design, les panneaux de façade de JEAN PROUVÉ se caractérisent par leur légèreté, leur articulation et leurs finitions ouvragées. Fabriqués dans les ATELIERS JEAN PROUVÉ jusqu’en 1953, ces éléments d’architecture sont destinés à intégrer des constructions préfabriquées et sont conçus pour être rapidement montés sur site. Assurant le lien entre l’intérieur et l’extérieur, ils peuvent être agrémentés d’éléments de conforts tels que des systèmes de ventilation ou encore des hublots.

Convaincu de leur potentiel sur le marché des éléments de construction, Jean Prouvé intègre ses panneaux à un catalogue de modèles standards dès 1936, envisageant ainsi une production en série destinée à divers débouchés. Associant d’abord le bois et l’acier, c’est sur la filière aluminium que se portent les espoirs d’une véritable production industrielle. Jean Prouvé se lance alors, avec ses ateliers de Maxéville, dans le projet ambitieux de transformer le processus de construction d’un bâtiment, supplantant une démarche de construction artisanale par celle d’une industrie technique.


PANNEAU À HUBLOTS EN ALUMINIUM
PROVENANT D’UNE MAISON MÉTROPOLE, 1950

Développé en 1949 pour le prototype de la maison Tropique, le panneau à hublots est utilisé comme l’un des éléments de construction majeurs des maisons dites « Métropole » conçues la même année. Entièrement préfabriquées, structurées d’acier et carrossées d’aluminium, ces dernières seront d’abord produites à quelques exemplaires de manière artisanale à Maxéville.

« Individuelle, légère et dynamique », la maison Métropole se caractérise par la qualité de ces éléments de construction – parmi lesquels se trouvent les panneaux à hublots. Assemblés entre eux, ces derniers se distinguent par leur efficacité en matière d’isothermie et d’insonorisation. La transition entre l’intérieur et l’extérieur est assurée par l’adjonction d’hublots laissant entrer la lumière du jour.

En 1950, alors que l’accueil enthousiaste du grand public au Salon des arts ménagers n’a débouché sur aucune commande, la proposition de l’État de présenter un ou plusieurs exemplaires de la maison Métropole à l’exposition « Synthèse des arts majeurs » initiée par Le Corbusier est un premier indice nous informant sur la place très particulière qu’occupera cette production dans l’histoire de la modernité architecturale.


PANNEAU À HUBLOTS EN BOIS ET ALUMINIUM
PROVENANT DE L’ÉCOLE DE BOUQUEVAL, 1950

Caractérisée par un manque d’infrastructures allant des écoles aux hôpitaux en passant par le logement, la période de la Reconstruction donne lieu à la création de diverses architectures préfabriquées intégrant les panneaux de façades. Prenant part à une compétition organisée par le ministère de l’Éducation en 1949, Jean Prouvé conçoit une école rurale dont les éléments devaient pouvoir être fabriqués en grande série. Le constructeur voit dans ce programme l’opportunité d’engager un processus de production industrielle de constructions économiques, applicable à plusieurs types de débouchés.

En 1950, l’État passe commande de deux ensembles-prototypes, l’un à Bouqueval en région parisienne, l’autre à Vantoux près de Metz. Grâce à cette commande de l’État, Jean Prouvé perfectionne alors un procédé mis au point précédemment et qui a déjà fait ses preuves : une ossature métallique à portiques axiaux, associée à différents types de panneaux de façades capotés d’aluminium.


Par leur système constructif ingénieux et par l’esthétique épurée qui en découle, les panneaux de façades constituent des pièces historiques. Emblématiques de l’esprit visionnaire et résolument moderne du « constructeur », ils s’intègrent élégamment dans des intérieurs contemporains, dans lesquels ils acquièrent une dimension sculpturale.